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dimanche 12 octobre 2025

La Messe du Crâne





Le crâne chuchote aux étoiles éteintes,  

Ses orbites creusent des abîmes sans fond,  

La lune y glisse un reflet de lame,  

Et la nuit boit ses larmes de sang.  


La croix inversée perce les nuages,  

Ses bras tendus vers l’enfer glacé,  

Un ange noir y suspend son vol,  

Son souffle empoisonne l’air sacré.  


La pénombre chuchote avec les fantômes,  

Leurs doigts effleurent les murs du temps,  

Un rire éclate, strident, morbide,  

Reflêtant un cœur jadis brûlant.  


Les cierges noirs fondent en silence,  

Leurs flammes léchent les dalles froides,  

L’encens se tord en serpents pâles,  

Et l’autel gémit sous les voiles.  


Un chant monte des profondeurs,  

Mélodie de clous et d’ossements,  

Les morts y répondent en chœur,  

Leurs voix émet un linceul blanc.  


Le mystique s’éveille en sursaut,  

Ses yeux reflètent l’infini vide,  

La croix, le crâne, l’éternel retour,  

Et la nuit avale son propre vertige.

 

La croix s’effrite, le bois pourrit,  

La terre avale les derniers mots,  

Le crâne s’enfonce, le ciel pâlit,  

Et l’aube naît d’un ultime sanglot.





  ©Elwiin 


mercredi 8 octobre 2025

lundi 6 octobre 2025

Ballade d'Octobre

 


Dans le doux murmure d'octobre,
Les feuilles tombent en un ballet,
Le vent, complice de la pluie,
Chante des refrains au passé.
Les jours s'étiolent, lentement,
Du soleil aux feux triomphants,
Dans ce tableau, le cœur se perd,
Emporté par l'éclat transparent.

Les pommiers, chargés de leur fardeau,
Résistent aux caresses du gel,
Les nuits s’avancent, tendres et beaux,
Sous les étoiles, un doux duel.
L’horizon, teinté de mélancolie,
Se drape de brumes envoûtantes,
Les souvenirs, comme une symphonie,
Marchent sur la terre vivante.

Octobre, chapitre d’une histoire,
Où les rêves s’enlacent en secret,
Les rituels d’une mémoire,
Flottent comme un souffle discret.
Je marche seule sur ce chemin,
Souvenir du temps, murmure ancien,
Cherchant l’obscurité des jours glamours,
Retrouvant le fil de mes amours.

À chaque pas, le cœur se serre,
Rappel des rires, des pleurs passés,
Un automne où le ciel se terre,
Sous les larmes d’un ciel embrasé.
Mais tout cela, doux souvenir,
S’inscrit dans l’âme avec douceur,
Dans ce cycle, je choisis de lire,
Les pages dorées de mon cœur.

Refrain des feuilles, électronique,
En ce mois d’octobre rayonnant,
Chaque instant, un souffle, une chronique,
Chante la beauté d’un temps flottant.
Et dans ce concert de couleurs éclatantes,
Je trouve la paix, lss souvenirs, le moment,
Un poème écrit à travers le vent,
Octobre, éternellement dansant.
 
  ©Elwiin  

samedi 4 octobre 2025

The Fabelmans

 

Hier soir j'ai regardé "The Fabelmans" le dernier film de Steven Spielberg qui date de 2022  avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano. Alors j'aime les films de Spielberg généralement mais là je l'ai trouvé assez ennuyant. Un film qui dure 2 h 24 quand même, c'est très long, tu as des films ou ça passe crème et d'autres ou tu regarde ta montre pour savoir quand cela se termine et c'est son cas. L'histoire raconte la jeunesse du cinéaste. 
Il met ainsi en scène le personnage de Sammy Fabelman, un jeune garçon qui grandit aux États-Unis après la Seconde Guerre Mondiale. Cet enfant timide se réfugie dans le cinéma et tourne ses propres films. En visionnant l'un d'eux, il est bouleversé de découvrir que sa mère entretient une liaison amoureuse avec un ami de la famille.

vendredi 3 octobre 2025

La vitesse du son




Le bruit se fait roi, un moment sortit du chaos

Une guitare hurle, un cri dans le micro,

Les riffs s’élèvent comme des tempêtes,

Chaque note, une transe, une fête.


Le battement de la batterie, cœur qui s’emballe,

Rythme de pulsion, où la passion s'installe,

L’énergie brute, l'adrénaline en fusion,

Ma came, une drogue, une douce obsession.


Les voix rauques se mêlent au Pogo,

Des cris de révolte dans le crescendo,

Les âmes se libèrent, ensemble elles vibrent,

Dans ce chaos sacré, la vie s’inscrit.


Les gestes se heurtent, le sol tremble sous mes pieds,

Les guitares fusionnent, tout devient vérité.

Dans cette cacophonie, je trouve ma clarté,

Musique metal, mon refuge, ma fierté.


Dans l’obscurité, la lumière émerge,

Chaque accord résonne, ma douleur se purge,

Sous les étoiles, nous forgeons nos rêves,

Tous unis par le son, notre ferveur s'élève.


Alors danse avec moi dans ce bruit sublime,

Oublions le monde, embrasons la rime,

Car dans chaque vibration, l’amour s’invite,

Musique metal, mon âme, ma fuite.


© Elwiin


jeudi 2 octobre 2025

Flot de Mot


Vers le silence doux de la nuit étoilée,

Je trouve des mots, des rêves à murmurer,

Non comme une poétesse, mais comme une âme,

Cherchant à capter l'éclat d'une flamme.


Les vers s'épanouissent, comme fleurs au printemps,

Un souffle léger, un doux frisson d'antan,

Chaque lettre, chaque phrase s'envole,

Portée par un vent, une douce parole.


C'est un plaisir personnel, un secret partagé,

Dans le jardin secret où mes pensées vont s'ancrer,

Pas d'œuvres brillantes, ni couronnes dorées,

Juste un cœur qui refuse d'oublier.


Les mots sont des rivières, leur flot est apaisant,

Ils serpentent dans l'esprit, doucement, lentement,

Ils parlent de moi, de mes chutes, mes élans,

Comme un reflet d'un voyage, un instant présent.


Je ne suis pas poétesse, juste un cœur qui ressent,

Les nuances du monde, les rires et les sanglots,

Écrire pour le plaisir, pour l'ombre, pour la lumière,

Pour capturer l'éphémère, l'infime, la poussière.


Alors je trace ces lignes, sans crainte ni regrets,

Dans ce simple exercice, je me découvre, je fais,

Une valse des lettres, un ballet des idées,

Je ne suis pas poétesse, mais j'ose rêver.

 

 ©Elwiin 


mercredi 1 octobre 2025

Jeu de Séduction



 Corps enlacés, souffles mêlés,

La nuit se déchire en murmures,  

Tes doigts tracent des chemins secrets  

Où brûle les parties de mes blessures.  


La chair est un langage ancien,  

Un alphabet de désirs nus,  

Tes lèvres y écrivent le mien,  

Nos peurs s’effacent, revenues.  


L’amour est une marée folle, 

Il monte, il rompt, il submerge tout,  

Nos corps sont des îles frivoles  

Où le temps s’abreuve de goûts.  


Je bois ton nom comme un vin rare, 

Tes hanches sont des horizons,  

Le monde s’efface, il s’égare  

Dans l’orbe de nos passions.  


Nous sommes des bêtes divines,  

Des flammes dans l’ombre enlacées,  

La nuit se pare d’épines  

Et nos âmes sont traversées.  


Au matin, tu dors, je contemple 

L’empreinte de nos corps aimants,  

L’univers n’est qu’un simple temple  

Où nous répétons nos serments.

 

 ©Elwiin


mardi 30 septembre 2025

Mais qui est ce ... ?

 2ème vidéo créée, toujours autant de plaisir à confectionner un montage mais toujours autant de galère. Le plus dur c'est de concorder et de combler les images et les écrits avec la musique. SVP écrivez beaucoup de choses dans vos blogs cela m'aide énormément 😂. Là en l'occurrence pour cette vidéo ça m'a pas mal aidée 😋. Bref bon visionnage !

lundi 29 septembre 2025

Roses Noires



Dans le jardin de la nuit, où le silence s'épanouit,

S'éclatent des roses noires, au parfum d’oubli.

Leurs pétales sont larmes, leurs épines la haine,

Dans le crépuscule amer, où la douleur se traîne.


Chaque rosée du soir murmure une tristesse,

Un chant lugubre et doux, empreint de détresse.

Les feuilles, comme des souvenirs, tombent en silence,

Emportant avec elles la fragile espérance.


Sous le voile de la nuit, les âmes se consument,

Dans la danse des spectres, où la mort s’infuse.

Des promesses brisées, gravées dans l’obscurité,

Résonnent comme un son, d’un amour déchiré.


La mélancolie s’étend, tel un nuage de plomb,

Et les roses noires brillent, comme un dernier frisson.

Elles racontent l’histoire des cœurs en déclin,

De la beauté éphémère, d’un monde incertain.


À chaque floraison s’éveille un doux chagrin,

Les souvenirs se mêlent, se perdent au lointain.

O fleurs du désespoir, témoins de mes rêves,

Dans votre sombre splendeur, le deuil sans trêve.


Ainsi je m’incline, devant votre splendeur,

Enchâssant ma mélancolie dans la douceur,

Car même dans la tristesse, une beauté demeure,

Roses noires du silence, gardiennes de mon cœur.


  ©Elwiin


Confessions d'une Serial Killeuse



Un coin lugubre d’une ruelle oubliée,

Se tapit une âme à l’esprit aiguisé,

Elle arbore un sourire aux lèvres peintes,

C'est l'heure du bal, et le sang dégouline.


Rendez-vous” dit-elle, avec un clin d’œil perfide,

À ses victimes, naïves, qui jamais ne se doute,

Un cocktail de charme, un soupçon de ruse,

La danse macabre commence, douce et confuse.


Elle livre des promesses, des chuchotements légers,

Ne crains rien, cher amour, je suis là pour te plaire”,

Mais sous le satin, un couteau scintillant,

L’hymne à la mort s'élève, désespérément.


Les cris se mêlent aux rires, un plaisir partagé,

Chaque coup de lame, une note bien placée,

L'art du carnage, elle le maîtrise en finesse,

Un tableau vivant de l'horreur en liesse.


Les ombres applaudissent, les étoiles s’éteignent,

Encore un chef-d'œuvre!” clame-t-elle avec peine,

Une galerie de visages, figés dans l’effroi,

Son musée sinistre, où l’âme s’envoie.


Dans cette vie de serial, l'humanité se tord,

L'ironie du sort, se cache derrière la mort,

Un éclat de rire, trop loin de la raison,

Artiste de l’angoisse, reine de l’évasion.


Ah, la vie d'une tueuse, un drame en vers célèbres,

Où chaque meurtre chanté devient une légende,

Dans son monde ténébreux, la satire est reine,

Un récit sanglant, un jeu cruel, et elle s’épanouit.





©Elwiin

samedi 27 septembre 2025

C'est pour qui ? ...

Ma première création vidéo donc soyez indulgent(e), tout n'est pas parfait loin de là. Ce n'est pas évident à faire concorder la musique avec le texte et les images.Mais bon avec de la persévérance et un self control que je n'ai pas toujours je suis assez satisfaite de mon petit travail 😉 Les textes n'est pas de moi, j'ai repris mot pour mot sauf la fin bien entendu. Les images non plus ... Par contre la musique je l'ai choisie. Voilà donc en gros pour vous dire que j'en ai chier ! Pour rester polie. 😂 Mais un vrai plaisir de le faire ! 

vendredi 26 septembre 2025

Jim Carrey


Mon acteur comique préféré j'ai nommé Jim Carrey. Il excelle principalement dans le cinéma comique avec "The Mask", "Menteur, menteur" "Dumb and Dumber" mais pas que. Ces comédies sont basées sur un humour gestuel et de nombreuses grimaces, ce qui deviendra sa marque de fabrique. On l'a pu le voir dans des films dramatiques tel que "The Truman Show", " Man on the Moon" ou bien encore " Eternal Sunshine of the Spotless Mind" pour ne citer qu'eux. Mon film préféré de lui reste "Fous d'Irène".

jeudi 25 septembre 2025

La Musique des âmes

  


Brume du matin, une douceur s’éveille,

Les notes se faufilent au gré d’une brise vermeille,

Chaque son, une caresse, un souffle enivrant,

Sans mélodie, l’âme se fane lentement.


Les pleurs d'un violon chuchotent des secrets,

Les rires d'une flûte, éclats de libertés,

Dans le cœur du silence, le bruit devient port,

L'harmonie résonne où l'amour prend son sort.


Chante, ô nuit étoilée, tes refrains argentés,

Les étoiles, comme perles, nous livrent la clarté,

Musique des âmes, symphonie divine,

Quand les sons se mêlent, la vie ne décline.


Chaque battement d’aile, chaque frémissement,

Crée une mélodie, forme un lien vivant.

Voyage au pays des murmures enchantés,

Sans musique, sans vie, à jamais séparés.


Alors dansons ensemble, sur le fil des saisons,

La mélodie éternelle, source de nos passions.

Dans ce monde vibrant, faisons vibrer nos cœurs,

Car sans musique, hélas, s’éteignent les lueurs.

 

  ©Elwiin


mercredi 24 septembre 2025

Claudia Cardinale est décédée à 87 ans



La comédienne franco-italienne Claudia Cardinale, icône du cinéma des années 1960, est morte ce mardi 23 septembre à l'âge de 87 ans.

Selon son agent, elle est partie "auprès de ses enfants" à Nemours (Seine-et-Marne) où elle habitait. "Elle nous laisse l'héritage d'une femme libre et inspirée, tant dans son parcours de femme que d'artiste", a déclaré son agent Laurent Savry dans un message transmis à l'AFP.

La star du septième art a tourné avec les plus grands : Luchino Visconti, Federico Fellini, Henri Verneuil ou encore Sergio Leone. Elle était notamment connue pour ses rôles dans Il était une fois dans l'Ouest, Le Guépard, Cartouche, Huit et demi ou encore La Panthère rose et Les Pétroleuses.

Nommée "ambassadrice de bonne volonté" à l'Unesco, Claudia Cardinale militait contre la myopathie ou encore le sida.

mardi 23 septembre 2025

Enchaînée

 

Dans les couloirs envahies de murmures,

Où la nuit est sombre avec des pensées obscures,

Un esprit égaré, entre les brumes s’égare,

Puisant dans le vide, là où le silence se déclare.


Les malades, aux mille visages,

Chuchote des secrets aux confins de l’orage.

Des voix caressent l’âme, tour à tour familières,

Puis se muent en cris, en douleurs éphémères.


La ligne est si fine entre amour et folie,

Dans un souffle d’espoir, une larme s’épanouit.

Les émotions s'emballent, comme un jeu de domino,

Flottant entre les rires et le gouffre, en écho.


Paranoïa, maladie sournoise et traîtresse,

Tu englobes des toiles, pièges de détresse.

Chaque regard devient une flèche acérée,

Tandis que le monde se dérobe, effrayé.


Et dans cette tempête, un cœur se débat,

Cherchant la lumière cachée sous le poids,

D’une manie, d’un masque qui souvent s’effrite,

Révélant l’âme, même quand tout se mérite.


O toi, compagne aux mille paradoxes,

Tu déploies tes ailes, sous l’étoile et le botox.

Dans l’obscurité de ces maux, je trouve ma vérité,

Car même au plus sombre, il y a une clarté.


A la lueur de la pénomvbre, berceaux de mes douleurs,

Ensemble, nous dansons, en quête de chaleur.

Étreignant nos fractures, nos failles, nos éclats,

Nous bâtirons des ponts, là où l’ombre s’en va.

 

 ©Elwiin


lundi 22 septembre 2025

Leçon de Vie




 L'amour se lie,  

Les animaux, tendres âmes,  

Marchent avec fidélité,  

Boule de poils, chaleur vivante,  

Leurs yeux brillent, un reflet de loyauté,  

Contrairement aux humains,  

Qui, parfois, se perdent dans l'obscurité.

Meilleurs compagnons du quotidien,  

Ils écoutent sans juger,  

Leurs cœurs battent à l'unisson,  

Lorsqu'une larme coule sur la joue,  

Un doux frottement de nez,  

Un léger mouvement de queue,  

Et le monde devient plus léger.

Dans leurs jeux innocents,  

Ils nous rappellent la beauté,  

Des instants simples et sincères,  

Un abri de tendresse,  

Où les promesses se tiennent,  

Sans trahison, sans faux-semblants.  

Les humains, si souvent incertains,  

Trouvent refuge dans les silences,  

Mais ces compagnons à quatre pattes,  

Nous montrent la voie,  

Avec un amour inébranlable,  

Dans un monde capricieux,  

Ils sont là, fidèles,  

Dans chaque battement,  

Chaque regard échangé,  

Une leçon de vie,  

Que l'on oublie parfois. 




©Elwiin 


dimanche 21 septembre 2025

Au fond de l'âbime


 

Obscurité profonde, nuit sans fin,

Un cœur qui pleure, un destin chagrin. 

Les murs se dressent, froids et gris,

Où l'espoir s'éteint, sans un cri. 


La lune blafarde, un œil morne,

Observe en silence, la douleur qui tourne. 

Les arbres décharnés, bras levés au ciel,

Implorent en vain, un nouveau soleil. 


Des souvenirs flous, fantômes du passé,

Hantent les couloirs, d'un amour lassé. 

Le vent murmure, des chants de deuil,

Pour une âme perdue, sans un seul seuil. 


Dans les ténèbres, l'esprit s'égare,

Cherchant une lumière, une étoile rare. 

Mais seul le néant, répond à l'appel,

D'un cœur brisé, dans un monde cruel. 


Le temps s'écoule, lent et pesant,

Sur les épaules d'un être souffrant. 

Les larmes coulent, comme une rivière,

Emportant les rêves, et toute la lumière. 


Le silence règne, roi de la nuit,

Où les ombres apparaissent, sans bruit. 

Une solitude immense, un vide profond,

Dans l'abîme noir, où les âmes se fondent. 


Le désespoir enlace, l'esprit brisé,

Dans une étreinte froide, jamais apaisée. 

La mort attend, au bout du chemin,

La fin de la souffrance, et de ce vil destin. 

 

 ©Elwiin


Censure




Dans le grand livre des mots, un noir indélébile,

La censure présente, effaçant l’invisible.

Sur les murs de la ville, des cris étouffés,

Les plumes se meurent, nos pensées enchaînées.


Oh, regardez ces panneaux, des sourires figés,

Des slogans tout prêts, soigneusement choisis.

La liberté d’expression, un rêve oublié,

Dans un monde de fausseté, où tout est poli.


Les rires sont muselés, les regards baissés,

L’humour se traîne, de peur d’être malmené.

Les comiques en souffrance, les artistes en cage,

Faisons attention, la vérité est un mirage.


Sur les réseaux, l’algorithme fait sa loi,

Un doigt sur la touche, et voilà le pipeau.

La vérité qui dérange, disparue dans l’atmosphère,

Au pays des muets, bien peu d’éclaircissements clairs.


Ah! Mais que serait un monde sans ce déni,

Où chaque opinion est soigneusement choisie ?

Rions de la censure, comme d’un pauvre clown,

Oui, elle est partout, mais jamais à la une.


Alors, inondons le paysage de notre verbe,

Brisons les chaînes, laissez les cœurs en gerbe.

La censure est là, un spectre sous nos pas,

Mais tant qu’il y a des mots, nous danserons, ma foi !

 

  ©Elwiin 


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Un message personnel pour Sophie, je suis désolée pour ce doigt mais je n'ai pas trouvé mieux pour illustrer mon article sur la Censure... Lol 

La Messe du Crâne

L e crâne chuchote aux étoiles éteintes,    S es orbites creusent des abîmes sans fond,   L a lune y glisse un reflet de lame,   E t la nuit...