Dans les couloirs envahies de murmures,
Où la nuit est sombre avec des pensées obscures,
Un esprit égaré, entre les brumes s’égare,
Puisant dans le vide, là où le silence se déclare.
Les malades, aux mille visages,
Chuchote des secrets aux confins de l’orage.
Des voix caressent l’âme, tour à tour familières,
Puis se muent en cris, en douleurs éphémères.
La ligne est si fine entre amour et folie,
Dans un souffle d’espoir, une larme s’épanouit.
Les émotions s'emballent, comme un jeu de domino,
Flottant entre les rires et le gouffre, en écho.
Paranoïa, maladie sournoise et traîtresse,
Tu englobes des toiles, pièges de détresse.
Chaque regard devient une flèche acérée,
Tandis que le monde se dérobe, effrayé.
Et dans cette tempête, un cœur se débat,
Cherchant la lumière cachée sous le poids,
D’une manie, d’un masque qui souvent s’effrite,
Révélant l’âme, même quand tout se mérite.
O toi, compagne aux mille paradoxes,
Tu déploies tes ailes, sous l’étoile et le botox.
Dans l’obscurité de ces maux, je trouve ma vérité,
Car même au plus sombre, il y a une clarté.
A la lueur de la pénomvbre, berceaux de mes douleurs,
Ensemble, nous dansons, en quête de chaleur.
Étreignant nos fractures, nos failles, nos éclats,
Nous bâtirons des ponts, là où l’ombre s’en va.
©Elwiin
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire