Au fond de l'âbime


 

Obscurité profonde, nuit sans fin,

Un cœur qui pleure, un destin chagrin. 

Les murs se dressent, froids et gris,

Où l'espoir s'éteint, sans un cri. 


La lune blafarde, un œil morne,

Observe en silence, la douleur qui tourne. 

Les arbres décharnés, bras levés au ciel,

Implorent en vain, un nouveau soleil. 


Des souvenirs flous, fantômes du passé,

Hantent les couloirs, d'un amour lassé. 

Le vent murmure, des chants de deuil,

Pour une âme perdue, sans un seul seuil. 


Dans les ténèbres, l'esprit s'égare,

Cherchant une lumière, une étoile rare. 

Mais seul le néant, répond à l'appel,

D'un cœur brisé, dans un monde cruel. 


Le temps s'écoule, lent et pesant,

Sur les épaules d'un être souffrant. 

Les larmes coulent, comme une rivière,

Emportant les rêves, et toute la lumière. 


Le silence règne, roi de la nuit,

Où les ombres apparaissent, sans bruit. 

Une solitude immense, un vide profond,

Dans l'abîme noir, où les âmes se fondent. 


Le désespoir enlace, l'esprit brisé,

Dans une étreinte froide, jamais apaisée. 

La mort attend, au bout du chemin,

La fin de la souffrance, et de ce vil destin. 

 

 ©Elwiin


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