Ses orbites creusent des abîmes sans fond,
La lune y glisse un reflet de lame,
Et la nuit boit ses larmes de sang.
La croix inversée perce les nuages,
Ses bras tendus vers l’enfer glacé,
Un ange noir y suspend son vol,
Son souffle empoisonne l’air sacré.
La pénombre chuchote avec les fantômes,
Leurs doigts effleurent les murs du temps,
Un rire éclate, strident, morbide,
Reflêtant un cœur jadis brûlant.
Les cierges noirs fondent en silence,
Leurs flammes léchent les dalles froides,
L’encens se tord en serpents pâles,
Et l’autel gémit sous les voiles.
Un chant monte des profondeurs,
Mélodie de clous et d’ossements,
Les morts y répondent en chœur,
Leurs voix émet un linceul blanc.
Le mystique s’éveille en sursaut,
Ses yeux reflètent l’infini vide,
La croix, le crâne, l’éternel retour,
Et la nuit avale son propre vertige.
La croix s’effrite, le bois pourrit,
La terre avale les derniers mots,
Le crâne s’enfonce, le ciel pâlit,
Et l’aube naît d’un ultime sanglot.
©Elwiin
Bonjour jolie toi ^^
RépondreSupprimerBon dimanche ^^
Beau récit et jolie photographie ^^
Je me la traine ce jour, c'est dimanche ^^
Bon choix musical ^^
Gros bisous et prends bien soin de toi ^^