S'éclatent des roses noires, au parfum d’oubli.
Leurs pétales sont larmes, leurs épines la haine,
Dans le crépuscule amer, où la douleur se traîne.
Chaque rosée du soir murmure une tristesse,
Un chant lugubre et doux, empreint de détresse.
Les feuilles, comme des souvenirs, tombent en silence,
Emportant avec elles la fragile espérance.
Sous le voile de la nuit, les âmes se consument,
Dans la danse des spectres, où la mort s’infuse.
Des promesses brisées, gravées dans l’obscurité,
Résonnent comme un son, d’un amour déchiré.
La mélancolie s’étend, tel un nuage de plomb,
Et les roses noires brillent, comme un dernier frisson.
Elles racontent l’histoire des cœurs en déclin,
De la beauté éphémère, d’un monde incertain.
À chaque floraison s’éveille un doux chagrin,
Les souvenirs se mêlent, se perdent au lointain.
O fleurs du désespoir, témoins de mes rêves,
Dans votre sombre splendeur, le deuil sans trêve.
Ainsi je m’incline, devant votre splendeur,
Enchâssant ma mélancolie dans la douceur,
Car même dans la tristesse, une beauté demeure,
Roses noires du silence, gardiennes de mon cœur.
©Elwiin
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