Un coin lugubre d’une ruelle oubliée,
Se tapit une âme à l’esprit aiguisé,
Elle arbore un sourire aux lèvres peintes,
C'est l'heure du bal, et le sang dégouline.
“Rendez-vous” dit-elle, avec un clin d’œil perfide,
À ses victimes, naïves, qui jamais ne se doute,
Un cocktail de charme, un soupçon de ruse,
La danse macabre commence, douce et confuse.
Elle livre des promesses, des chuchotements légers,
“Ne crains rien, cher amour, je suis là pour te plaire”,
Mais sous le satin, un couteau scintillant,
L’hymne à la mort s'élève, désespérément.
Les cris se mêlent aux rires, un plaisir partagé,
Chaque coup de lame, une note bien placée,
L'art du carnage, elle le maîtrise en finesse,
Un tableau vivant de l'horreur en liesse.
Les ombres applaudissent, les étoiles s’éteignent,
“Encore un chef-d'œuvre!” clame-t-elle avec peine,
Une galerie de visages, figés dans l’effroi,
Son musée sinistre, où l’âme s’envoie.
Dans cette vie de serial, l'humanité se tord,
L'ironie du sort, se cache derrière la mort,
Un éclat de rire, trop loin de la raison,
Artiste de l’angoisse, reine de l’évasion.
Ah, la vie d'une tueuse, un drame en vers célèbres,
Où chaque meurtre chanté devient une légende,
Dans son monde ténébreux, la satire est reine,
Un récit sanglant, un jeu cruel, et elle s’épanouit.
Oh Oh le retour de Serial Killeuse Elwiin
RépondreSupprimercomment va tu ce matin ?
je te souhaite une belle journée de Lundi
Sombre et fascinant comme ton écrit j'apprécie d'ailleurs
et ça décalque dur ce matin côté musique
Bisous